Souhaitant remplacer la flotte vieillissante de 12 sous-marins de la marine australienne, trois entreprises industrielles dont DCNS, une entreprise française, TKMS, une Allemande et un consortium appuyé par le gouvernement japonais, ont proposé une offre qui les engage. Le niveau de création d’emplois dans les chantiers navals australiens sera un des éléments les plus importants de la décision du gouvernement local. Le contrat est est estimé à plus de 30 milliards d’euros.
Il s’agit du contrat du siècle pour les constructeurs de sous-marins, car l’Australie a mis sur pied une compétition pour renouveler sa flotte, de Collins dépassés et créés par la Suède qui ne devraient plus être fonctionnels à partir de 2025. Le pays serait prêt à investir dans l’achat de 6 à 12 sous-marins dont la somme pourrait avoisiner 30 milliards d’euros.
Après avoir été présélectionné au printemps passé, il n’ya que trois groupes qui procédé au dépôt d’une offre engageante le 30 novembre passé. Le français DCNS fera ainsi face à son concurrent de toujours, l’allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et à un consortium japonais qui regroupe Kawasaki et Mitsubishi.
Les candidats seront arbitrés suivant six critères: le design des sous-marins, leur prix, l’organisation industrielle associée pour leurs production, leur entretien sur trente ans et l’aptitude pour ajouter un système de combat américain. Pour finir le prix sera bien sûr un élément capital de l’offre.
La Royal Australian Navy réclame un sous-marin de 4000 tonnes et en mesure d’opérer de longues missions océaniques. Sur le plan industriel, Canberra ne met de côté aucune option : une production « on-shore », « off-shore » ou les deux à la fois, où le premier modèle pourrait être conçu chez le fournisseur et le reste dans un chantier naval australien.
La Royal Australian Navy a exigé à chacun des candidats de tabler sur les trois scénarios. Ils doivent déposer leur copie définitive fin novembre. L’Australie va sélectionner par la suite un fournisseur distinctif à partir du premier semestre 2016 pour recevoir les premiers engins d’ici 2026.
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