L’Union Bordeaux-Bègles n’a pas traîné pour se distinguer sur le marché des transferts cette année. Là où d’autres hésitent, le club girondin a multiplié les signatures audacieuses, attirant dans ses filets des pointures internationales. L’arrivée de l’ailier australien Jordan Petaia et le retour du demi de mêlée tricolore Maxime Machenaud ne sont pas de simples coups d’éclat médiatiques : ils incarnent l’ambition renouvelée d’une équipe qui veut s’imposer dans le Top 14 et bousculer la hiérarchie européenne.
Ces choix tactiques ne relèvent pas du hasard : chaque secteur du jeu a été scruté, chaque profil sélectionné pour muscler autant la mêlée que la ligne de trois-quarts. Les inconditionnels de l’UBB, eux, attendent que ces visages familiers ou tout juste débarqués apportent la maturité et le panache nécessaires pour viser plus haut, bien au-delà des demi-teintes des saisons passées.
Les arrivées marquantes de l’année
Rarement Bordeaux-Bègles avait autant frappé fort dans la chasse aux nouveaux talents. Le centre australien Ben Tapuai a posé ses valises en Gironde, fort d’une expérience solide et d’une capacité à s’adapter à tous les schémas tactiques. Sa venue annonce une animation offensive plus variée et un vrai plus dans la circulation du ballon.
Le deuxième ligne écossais Jonny Gray n’a pas tardé à s’imposer comme l’un des renforts les plus attendus. Sa science du placement et son engagement physique pourraient bien transformer la mêlée girondine en un bastion difficile à franchir. L’association de Gray avec les avants déjà présents promet quelques duels musclés dans les prochains chocs du championnat.
Le dossier Joey Carbery, demi d’ouverture irlandais, reste en suspens mais alimente toutes les conversations dans les travées du stade Chaban-Delmas. Si son transfert aboutit, Carbery offrira au club une maîtrise tactique et une vista qui pourraient faire basculer les rencontres les plus serrées.
Autre arrivée qui ne passe pas inaperçue : celle de l’ailier français Damian Penaud. Sa rapidité et son sens du placement en font une arme redoutable sur les extérieurs. Les supporters attendent déjà ses accélérations et ses crochets déroutants, capables de débloquer des situations compromises.
Enfin, le pilier Ugo Boniface conserve la confiance du staff, malgré les sollicitations d’autres clubs. Sa puissance en mêlée et son sang-froid dans les phases statiques restent déterminants pour la solidité du collectif.
Pour récapituler la diversité et la qualité de ces renforts, voici les principales recrues de la saison :
- Ben Tapuai : centre polyvalent
- Jonny Gray : deuxième ligne robuste
- Joey Carbery : demi d’ouverture stratégique
- Damian Penaud : ailier rapide
- Ugo Boniface : pilier puissant
Les départs significatifs de l’année
L’UBB ne s’est pas contentée de faire venir de nouveaux visages : plusieurs joueurs et membres du staff ont aussi refermé le chapitre bordelais. Le Néo-Zélandais Ben Lam, longtemps fer de lance de l’attaque, tire sa révérence après avoir multiplié les exploits balle en main. Son absence se fera sentir sur les ailes, où il avait imposé son style et sa puissance.
Le centre samoan Ulupano Seuteni a lui aussi choisi de poursuivre sa route ailleurs. Son impact dans les duels et sa capacité à s’adapter à différents postes laissent un vide certain, tant pour le vestiaire que pour les supporters.
Le pilier Thierry Paiva, figure d’expérience parmi les avants, quitte également le navire. Il aura marqué le club par son engagement et sa constance, forçant aujourd’hui les dirigeants à revoir la composition de la première ligne.
Côté technique, le manager Laurent Ferrères s’engage avec le CM Floirac, où il prendra de nouvelles responsabilités. Son sens tactique et son implication quotidienne ont contribué à la progression du groupe ces dernières années.
Autre mouvement d’envergure : Yannick Bru rejoint Bayonne après une aventure marquante à Bordeaux-Bègles. Ce départ implique une redistribution des cartes au sein du staff et, à terme, un nouveau souffle dans l’approche tactique du club.
Voici les principaux départs qui redessinent le visage de l’UBB cette année :
- Ben Lam : ailier charismatique
- Ulupano Seuteni : centre polyvalent
- Thierry Paiva : pilier expérimenté
- Laurent Ferrères : manager stratégique
- Yannick Bru : manager à succès
L’impact des transferts sur l’équipe
Ces allées et venues ne sont pas anodines : elles remodèlent l’équilibre de l’effectif et forcent le président Laurent Marti à repenser les ambitions du club, épaulé par les idées neuves de Yannick Bru.
Renforcement de l’attaque et de la défense
L’arrivée de profils comme Ben Tapuai et Jonny Gray va au-delà du simple recrutement. Tapuai, par sa polyvalence, s’impose comme une alternative crédible à Yoram Moefana ou Nicolas Depoortere au centre. Quant à Gray, il amène une dimension physique et une stabilité précieuse, transformant la défense et renforçant le pack d’avants.
Reconfiguration du jeu
L’éventuelle intégration de Joey Carbery et la présence de Damian Penaud sont synonymes de jeu renouvelé. Carbery pourrait se glisser dans le costume de chef d’orchestre, offrant à Matthieu Jalibert une concurrence saine et stimulante. Penaud, avec sa capacité à créer des décalages, promet de dynamiser la ligne de trois-quarts.
Impact des sponsors
Dans les coulisses, des partenaires comme Humblot, EPSA, Edenauto ou Bistrot Régent continuent de soutenir le projet girondin. Leur fidélité permet de garder un effectif compétitif et d’envisager l’avenir avec ambition.
Jeunes talents et nouvelles responsabilités
Ce renouvellement d’effectif donne aussi leur chance aux jeunes pousses. Marko Gazzotti, par exemple, devra rapidement s’imposer et saisir les opportunités laissées par les cadres sur le départ. Pour l’UBB, ce pari sur la jeunesse pourrait bien dessiner le visage du rugby bordelais des prochaines saisons.
Bordeaux-Bègles façonne son avenir coup de plume et coups de poker. Le public attend, fébrile, de voir si l’alchimie prendra sur le terrain. Et si, cette année, les promesses du recrutement se transforment enfin en conquêtes concrètes.


