A son arrivée sur le plateau pour le débat qui l’opposera à la candidate aux primaires démocrates, Hillary Clinton, son adversaire Bernie Sanders, montrait qu’il n’était pas venu pour rigoler.

Tapant ses mains, comme pour montrer qu’il est prêt pour un combat de titan, le concurrent de Hillary Clinton venait jouer ici sa dernière bataille en vue de rattraper son retard, étant donné que la primaire de New York aura lieu dans cinq jours, et où près 547 délégués doivent être remportés.

Largué dans les sondages par Hillary Clinton, à New York, avec 53% d’intentions favorables contre 40% pour lui, celui-ci a commencé à provoquer à l’entame du débat qui se déroulait dans une salle de Brooklyn très animée.

Quand on lui a posé la question de savoir, si son adversaire est expérimentée et intelligente pour présider les États-Unis, M Sanders a répondu « Bien sûr qu’elle l’est», mais, il a jouté qu’il avait des doutes sur sa capacité à juger tout en parlant de façon disparate, ses critiques par rapport aux traités de libre échange, à la guerre en Irak et le fait qu’elle soit proche de Wall Street. L’ex secrétaire américaine aux affaires étrangères a indiqué que les New-yorkais faisaient assez confiance à son jugement pour la désigné sénatrice à deux reprises et que « le président Obama lui avait accordé sa confiance en la nommant secrétaire d’État des États-Unis ». Pour répondre aux attaques de son adversaire, Mme Clinton s’est servie du bilan du locataire actuel de la Maison blanche.