Alors que le secteur du nucléaire français se réorganise douloureusement autour d’une nouvelle gestion entre EDF et Areva, ses adversaires avancent.
La Russie et la Chine ont fait l’annonce selon laquelle, ils ont signé des accords commerciaux, mi-novembre, d’importants accords commerciaux avec en premier l’Egypte, ensuite avec l’Argentine. Cette détermination offre une distinction étonnante avec l’arrêt des commandes d’Areva, qui a vendu l’année dernière un réacteur… en 2007. On entrevoit là une façon pour La Russie et la Chine de vouloir prendre une avance technologique sur ses concurrents, l’EPR (réacteur de troisième génération) d’Areva et l’AP1000 de Toshiba-Westinghouse.
En fait, le groupe français va fournir les deux EPR qu’EDF va construire au Royaume-Uni, mais il n’a pas échangé son essai en Chine, où il n’a écoulé que deux de ses réacteurs.
Cette technologie n’a pas également été vendue en Inde, où le dossier de l’EPR traîne depuis de nombreuses années. Il en est de même en Afrique du Sud, alors qu’il existe un partenariat nucléaire datant de trente ans.
En Asie du Sud et de l’Est asiatique ce secteur risque de faire risque de faire l’objet de toute les concurrences entre la Chine et la Russie. Cependant sur le marché saoudien, et ses réacteurs potentiels, cela est encore une illusion.
Ainsi, l’Argentine a annoncé, le 15 novembre, lorsrge du sommet du G20 en Turquie, d’opter pour le géant China National Nuclear Corporation (CNNC) pour la relance de son programme nucléaire. Il s’agira dans un premier temps de la livraison du réacteur de expérimentée déjà par CNNC en Chine. Mais la deuxième tranche (1 000 MW) sera, un Hualong, produit de troisième…
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