Le petit déjeuner des français pourrait connaître quelques perturbations surtout s’ils consomment d’habitude du muesli.

Dans les mueslis non bio, il y aurait des déchets de pesticides dont des perturbateurs endocriniens, révèle l’ONG.

L’ONG Générations Futures spécialisée dans les risques de santé et environnementaux, sur les pesticides, a publié une étude le 11 octobre, assurant que les mueslis renferment moyennement 9,4 déchets de pesticides, parmi lesquels, 5,4 qui sont soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens. Cette étude repose sur quinze mueslis et produits considérés comme non bio et cinq bio, vendus dans des supermarchés dans les Hauts-de-France. Ceux ci sont produits par de grandes enseignes telles que Nestlé, Jordans, Kellogg’s et vendues dans les supermarchés tels que Carrefour, Auchan, Leclerc.

Plusieurs perturbateurs endocriniens

Par contre, l’association tient à préciser que la consommation d’une quantité de ces produits tournant autour de 50 à 100 grammes quotidiennement ne peut provoquer ces effets. La dose normale prise tous les jours est la quantité des substances chimiques qu’il est possible d’absorber quotidiennement pendant sa vie, sans que cela ne représente un risque sanitaire.

« Les consommateurs ne seront pas empoisonnés », mais consommation journalière de ces petites doses et « la transmission par d’autres perturbateurs endocriniens contenus dans les plastiques, les ignifugeants, les cosmétiques, etc, exposeront progressivement l’organisme à plusieurs perturbateurs capables d’occasionner des effets négatifs sur les organismes des plus petits », a précisé le porte-parole de Générations Futures, François Veillerette, pendant conférence de presse.

Les perturbateurs endocriniens sont des matières chimiques présentes dans plusieurs produits que l’on comme tous les jours et qui troublent le système hormonal et capables d’engendrer des maladies et des anomalies.

Les Mueslis bios épargnés

Par contre, dans son étude, l’ONG n’a pas trouvé de déchets dans cinq produits mueslis bio analysés. Cette analyse fait bruit, pendant que l’UE n’arrive pas à trouver d’accord pour définir un cadre pour l’utilisation des perturbateurs endocriniens.

Alors que les débats avaient commencé depuis deux ans, la Commission européenne a recommandé en juin 2016 un texte sur les perturbateurs qui a été décrié par les défenseurs de l’environnement. Ces défenseurs, reprochent l’UE d’outrager le principe de circonspection en demandant de prouver la nocivité qu’il ne sera pas facile à atteindre afin que la substance ne soit pas considérée comme perturbatrice.

Sophie

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