Allianz propose un contrat d’assurance pour les voitures semi-autonomes qui roulent déjà et un dispositif « pay how you drive » de prix en fonction du mode de conduite.
Avant l’arrivée de la véritable voiture autonome qui ne risque pas d’arriver de sitôt, à cause des problèmes techniques non résolus pour l’instant, Allianz France propose une offre d’assurance pour les voitures semi-autonomes, qui existent déjà.
L’assureur propose une prime qu’il est possible d’obtenir à moins de 25% si le véhicule qui doit être assuré dispose d’un système de freinage d’urgence autonome, doté d’une fonction de freinage automatisée, d’un système de stationnement automatique ou d’un régulateur de vitesse inductible. Mais pour anticiper les choses, la succursale d’Allianz assure plus de 9% de voitures semi autonomes, d’après une estimation faite ce mardi par la directrice Digital Marque et Communication d’Allianz France Delphine Asseraf, lors d’une conférence de presse. L’assureur propose un partenariat gagnant-gagnant aux automobilistes. D’un côté vous avez les bénéficiaires de l’assurance qui obtiennent une assurance réduite et de l’autre côté l’entreprise qui tire profit aussi de cette offre car les dégâts ont baissé de 20% pour les automobiles qui disposent de ces systèmes, et les dégâts sont mineurs, ce qui a aussi une conséquence sur les couts de réparation qui coute désormais 30% moins cher.
Ces dispositifs vont connaitre une croissance rapide. Et au fur et à mesure que la voiture deviendra de plus en plus autonome, le concept de l’assurance auto pratiqué en France actuellement traitera difficilement l’assurance des voitures autonomes surtout d’un point de vue technique.
« Il est important que l’assurance automobile évolue par rapport à la loi actuelle » juge François Nédey, Directeur Technique d’Allianz France. Il est possible d’assurer la voiture suivant deux modèles : une assurance concernant la voiture que l’homme ne contrôle pas.
Et une « assurance reliée au propriétaire de la voiture ». Evidemment la responsabilité deviendra complexe quand la voiture sera totalement autonome.
« Il reviendra donc à l’assureur de l’automobiliste d’utiliser les recours qui se présenteront à lui » au lieu d’imputer le tort aux concepteurs et vendeurs de systèmes ou matériels qui pourraient tomber en panne ou être mis en cause.
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